Le jeu problématique est souvent lié à des traits de personnalité addictifs qui peuvent être déclenchés par diverses situations et circonstances. Une étude récente publiée dans le Journal of Business Research et comparant les habitudes de jeu au Québec, en Allemagne et en France a révélé que les joueurs québécois sont attirés par les terminaux de loterie vidéo et que, pour la plupart, ils attirent les joueurs vivant dans les régions les moins avancées de la province sur le plan économique.
Les personnes vulnérables qui ont besoin d'un soutien financier sont souvent attirées par les opportunités d'argent facile qui leur promettent une solution à chacun de leurs problèmes. Les temps désespérés appellent des mesures désespérées et c'est pourquoi de nombreuses personnes succombent à l'attrait des billets de loterie à gratter avec leur aspect brillant, ainsi qu'à celui des terminaux de loterie vidéo avec leurs cloches et leurs sifflets. Sylvia Kairouz, professeur agrégé de sociologie et d'anthropologie à la Faculté des arts et des sciences, a travaillé sur ce projet de recherche.
Les joueurs brûlent le peu qu'ils ont
Ces appareils font l'objet d'une action collective en justice contre Atlantic Lottery Corporation, qui concerne quelque 30 000 personnes. Ce procès a le potentiel de changer L'avenir des TLV dans les autres provinces canadiennes, par conséquent. L'étude récemment publiée a été réalisée par des chercheurs de l'Université Concordia et de l'Université de Montréal qui ont cherché à comparer le statu quo dans trois villes divisées par l'océan Atlantique.
L'étude a montré que la plupart des petits groupes qui cherchent une solution rapide à leurs difficultés financières sont attirés par les grandes promesses des jeux d'argent. Au Québec, Les TLV sont disséminées dans les quartiers à faibles revenus. et les locaux sont attirés par l'attrait des néons brillants. En comparaison, les joueurs français sont souvent attirés par les jeux de table, les tournois de poker en ligne et dans les établissements physiques, ainsi que par les paris sur les événements sportifs.
Les amateurs de jeux pathologiques et problématiques qui s'adonnent régulièrement à cette activité. représentent environ 31,6 % des dépenses du Québec en matière de jeux.. À titre de référence, la France compte quelque 40,2 % de joueurs compulsifs, tandis que l'Allemagne se classe en queue de peloton avec ses 32 %. À l'aide du coefficient de GINI, toutes les données collectées dans les trois pays ont fait l'objet d'un examen approfondi.
Le Québec doit changer
L'objectif final est d'obtenir une représentation précise de la situation actuelle en matière d'habitudes de jeu saines dans les trois pays. Dans le cas du Québec, les chercheurs ont utilisé les informations fournies par l'Institut de la santé publique et de la famille de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). ENHJEU-Québec Enquête de collecte d'informations entre 2009 et 2011. Mme Kairouz a souligné que l'étude a révélé que les personnes ayant besoin d'un soutien financier considèrent les jeux d'argent comme une solution, mais qu'en fin de compte, elles y investissent leur argent.
À son tour, Loto-Québec utilise ses allocations de revenus de jeux pour soutenir les communautés d'accueil. Elle a conclu que cette orientation de la circulation de l'argent est injuste et insoutenable à long terme. En fin de compte, l'accessibilité des salles de jeux est la clé de la montée en puissance du jeu problématique. La population marginale est plus attirée par l'opportunité que représentent les salles de jeux. gagner de l'argent facile en quelques minutes ou quelques heures, mais la réalité répond rarement à leurs attentes.
Mme Kairouz a précisé que la recherche sur le sujet ne vise pas à condamner le jeu en général, car il s'agit d'un domaine qui a la capacité de faire avancer divers projets plus vastes et d'améliorer les organismes de bienfaisance. Elle pourrait être utilisée par Loto-Québec et d'autres organisations provinciales. chercher à protéger les joueurs et à promouvoir des habitudes de jeu saines.
